. J'ai récemment découvert quelques artistes que vous connaissez peut-être, si ce n'est pas le cas, je vous invite à les découvrir. En effet, la semaine dernière quelques artistes, je suis allé au concert du groupe anglais The Boxettes et de l'artiste du Niger Bombino
The Boxettes est un groupe anglais de 5 jeunes femmes, qui proposent un projet original, une musique entièrement a cappella sans effet ajouté. Le groupe est constitué de 4 chanteuses et beatboxeuses londoniennes réunies autour de Bellatrix championne du monde de Human Beatbox. Je vous conseille vivement d'aller les voir sur scène, car on se rend vraiment compte de l'étendue de leurs talents, de plus elles offrent au public des improvisations inédites sur scène.
Dans un style complètement opposé, on a Bombino, un artiste du Niger, qui propose une musique entre le rock Touareg et le folk du désert. Sur scène, c'est Bombino et ses artistes en plus de proposer de la très bonne musique, ils ont aussi une énergie très communicative. Ils sont là pour le public, de plus les artistes sont d'une gentillesse, d'une générosité et d'une chaleur humaine qui fait beaucoup de bien par les temps qui court.
Je vous invite à découvrir ou redécouvrir l'artiste Sly Johnson, que j'ai découvert en début de mois en première partie du concert d'Ayo. Ce fut un très bon concert d'ailleurs, Ayo était magistral sur scène, mais ma plus grande impression est venue de Sly Johnson.
Ancien chanteur du groupe Saian Suppa Crew, qui fut très connu pour le titre Angela, il s'est depuis longtemps lancé dans une carrière solo. Son dernier album "74" est dans les bacs depuis trois ans, c'est un mélange de soul, de rap et de r'n'b. Sur scène, la magie est encore plus grande, car s'ajoute beaucoup d'improvisations, il me fait beaucoup pensé au groupe américain Outkast.
En cette période de fête, pour ceux qui sont en vacance ou qui ont un peu de temps, je vous propose de faire un focus sur quelques séries africaines. En effet en observant le paysage cinématographique africain, on constate qu'il y a de plus en plus de séries qui traitent pour la majorité d'entre elles des difficultés du quotidien. La condition de la femme dans certains pays africains, comment conjuguer poste à responsabilité et la vie de famille, ou encore la conjoncture sociale, la place de la jeunesse, etc.
Les thématiques abordées sont à la fois locales et universelles, en effet les questions de la jeunesse, des femmes sont des questions qui sont posées dans toutes les sociétés du monde.
Aimé malgré lui
Aimé malgré lui est une série qui traite de la vie de Lindsay une jeune femme qui rentre à Bangui après ses études pour travailler dans l'entreprise de sa mère. Dans cette série on plonge surtout dans l"univers de la haute bourgeoisie de Bangui. La particularité de cette série n'est pas tant l'intrigue que le jeu d'acteurs, mais plutôt les scènes tournées dans la ville, il y a des plans sur Bangui qui nous donne envie de voyager. En cette période où on ne parle de la République Centrafricaine que pour la guerre, le spectateur apprécie d'avoir une autre image de la ville.
Ina
Ina est une série sur la vie d'une jeune femme, qui souhaite faire de longues études alors que son père a d'autres projets pour son avenir. Après l'obtention de son bac, elle sera confrontée à différentes situations, toujours dans le but de convaincre son père de la laisser continuer ses études. Dans cette série, nous sommes confrontés aux problèmes de la jeunesse, et des défis auxquels doivent faire face les femmes entre carrière et vie de famille.
Love Games
Love Games est une série Zambienne sur le SIDA et le HIV, pour moi, c'est une des meilleures séries faites sur le SIDA. On découvre l'histoire de différents personnages (avocats, photographes, étudiants, femmes au foyer etc.), des gens du quotidien qui sont confrontés de près ou de loin aux méfaits du SIDA. On apprend beaucoup de choses sur la maladie, son mode de transmission, comment peut-on être le plus exposé. On est très vite proche des personnages de la série, car comme eux on ne sait pas tout sur la maladie, et parfois dans la vie nous ne sommes pas toujours très prudents.
Sur la même thématique du SIDA, de son mode de transmission et des pièges à éviter, vous pouvez regarder la série Club Risky Business, qui aborde la vie de quatre hommes à la vie différente.
Moi j'ai été accro à certaines des séries de la collection, alors je vous souhaite bonne chance et joyeuses fêtes de fin d'année.
Du 2 septembre au 10 octobre se tiendra à Nantes la première édition du festival Fest'Afrik, premier festival étudiant de promotion des cultures africaines. Ce festival est organisé par l'association des étudiants Camerounais ACASEN en partenariat avec les associations CASA Africa (association de promotion de la culture africaine) et L'EclectiC Léo Lagrange (pépinière d'initiatives de la Fédération Léo Lagrange).
Il est vrai que depuis des années on compte un grand nombres d'associations d'étudiants africains en France, en générale au moins une par pays, ces associations ont pour point commun la promotion de la culture de leurs pays, l'entraide et la solidarité entre étudiants. Ces associations proposent assez souvent des événements inter et multiculturels, très appréciés parce qu'ils font découvrir de nouveaux pays.
Fest'Afrik est original parce qu'il permet de présenter l'Afrique dans son ensemble en introduisant des éléments de l'Afrique francophone, anglophone et lusophone. Ainsi le festival met l'accent sur la littérature africaine, avec une exposition qui aura lieu du 2 au 25 septembre, puis du 23 septembre au 10 octobre aura lieu une exposition sur le dessin de presse et la caricature, du 30 septembre au 8 octobre aura lieu un mini festival du cinéma africain, et pour terminer le 10 octobre aura lieu un concert de clôture. Différentes activités sont proposées afin que chacun puisse participer à une ou plusieurs activités.
Hahn SIKI
Programme du festival
- Du 2 au 25 septembre, Exposition sur la littérature africaine contemporaine, à la BU Lettres et sciences Humaines et Sociales (Chemin de la Censive du Tertre, campus Tertre Petit-Port 44300 Nantes). Du lundi au vendredi 8h30 à 19h et le samedi 8h30 à 13h. Cette exposition est composé de panneaux, de livres et présentent les grands genres de la littérature africaine, c'est aussi l'occasion de découvrir la collection de l'Université de Nantes.
- Du 23 septembre au 10 octobre, Exposition de l'artiste Yass Griff sur la caricature et le dessin de presse, comment l'Afrique est présenté et représenté dans notre quotidien, à la BU Santé 9 rue Bias 44011 Nantes. Ouverte de lundi à vendredi de 8h30 à 19n et le samedi de 8h30 à 13h. Yass Griff est un artiste nantais qui commence a déjà fait des expositions dans la ville, à travers la caricature et le dessin de presse il aborde différentes thématiques...
- Du 30 septembre au 8 octobre, venez découvrir le cinéma africain dans les cités universitaires (la programmation détaillé dans la rubrique cinéma de ce blog).
- Le 3 octobre, buffet de présentation de repas africain sur la Welcome Party (soirée d'accueil des étudiants étrangers), au Pôle étudiant Chemin de la Censive du Tertre 44300 Nantes à partir de 20h.
- Le 10 octobre, concert de Lord Ekomy Ndong accompagné de son groupe Movaizhaleine, grand groupe de hip-hop Gabonais, avec en première partie Ametek de Kemet rappeur Togolais et Nkrumah rappeur sénégalais (ex-membre des Bat'haillons Blin-D) à partir de 20h au Ferrailleur (Quai des Antilles 44200 Nantes).
Via Katlehong est une compagnie de danse sud-africaine, qui est à
l'image de l'Afrique d'aujourd'hui un mélange entre différentes
influences. Crée en 1992 la compagnie tire son nom du township
Katlehong dans l'East Rand, dans tous ses spectacles la compagnie
défend la danse Pantsula dont elle est issue.
Pantsula veut dire se trémousser en Zoulou, le pantsula naît dans
les années soixante dans les townships, c'est une forme de
protestation mettant en scène de la vie quotidienne, les
frustrations des jeunes des townships et la population noir en
général. La danse pantsula devient populaire autour des années
1980, d'abord en Afrique du sud, devenant un des moyens privilégiés
d'expression des jeunes, danser redonne la liberté, à cette époque
la danse pantsula commence aussi à être reconnue dans le monde
entier.
Le pantsula comme le hip-hop est au fil du temps devenue une
expression de la rébellion des jeunes, c'est une alternative à la
violence, un style de vie, une mode, bref une expression culturelle
et sociale.
La compagnie de danse Via Katlehong dance transporte sur scène
l’énergie, le caractère contestataire et l'âme de l'Afrique du
sud., en combinant la danse pantsula, la tap dance (claquettes
percussives avec des chaussures ferrés), le step ( claquettes proche
du time step américain) et le gumboot (danse des mineurs à base de
frappe des mains sur les cuisses et les mollets). Ces danses sont
exécutées ensemble dans une énergie et un rythme communs
accompagné de cris, de sifflements qui entraîne le spectateur dans
cet univers.
En tournée actuellement en France, le groupe est composé de et
l'équipe de fun'Afrik les as rencontré pour vous, nous avons eu un
entretien avec Xolani Qwabe.
Question 1 : Comment peut-on définir le Pantsula aujourd'hui ?
Xolani Qwabe : Le pantsula est avant tout un état d'esprit, une
façon de vivre, de s'habiller, dès lors comme à l'origine le
pantsula continue de s'inspirer des scènes de la vie quotidienne,
comme l'imitation des trains, ou encore la façon de courir, la danse
des mineurs. La danse pantsula qui est né dans un contexte difficile
transforme toute cette énergie négative en quelque chose de
positif, plein de joie et de bonheur.
Question 2 : Au fil du temps comment évolue la danse pantsula ?
XQ : Les bases de la danse reste les mêmes, toutefois on
distingue une évolution lié à l'ouverture de l'Afrique du sud et
la fin de l'apartheid. Aujourd'hui les mouvements du pantsula suivent
les évolutions de la société sud-africaine, en commençant par la
musique qui n'est plus uniquement issue des tambours, mais beaucoup
de house musique. De plus en s'ouvrant au monde, le pays reçue
différentes influences, comme la musique congolaise et les
mouvements de danse, comme le ndombolo. Enfin je dirai que les
génération aussi font évoluer la danse, les jeunes aujourd'hui qui
s'intéressent au pantsula n'ont plus les même préoccupations que
leurs ainés, et ils sont beaucoup plus ouvert sur le monde qu'eux,
toutes ces influences enrichissent tous les jours la danse pantsula.
Question 3 : Vous avez dit que pendant l'apartheid l'Afrique du
sud était fermé au reste du monde, comment vous sentez vous lorsque
vous faites des spectacles en Afrique ?
XQ : On a fait des spectacles dans différents pays africains,
comme le Sénégal, le Mali, le Cap-vert, le Nigeria, la Tunisie et
la Réunion et on aimerait aller dans d'autres pays. À chaque fois
ce sont des expériences très enrichissantes, car on apprend
beaucoup de choses, sur le plan musical, artistique et humain. Comme
par exemple la collaboration qu'on a eu avec un groupe de l'île de
La Réunion, nous avons découvert le Maloya, qui est une musique
traditionnel réunionnaise et nous avons apporté nos mouvements de
danse sur une musique qui nous était étrangère et tout c'est bien
passé.
Question 4 : Quel conseil pouvez vous donner aux jeunes
africains qui vont vous lire ?
XQ : Toujours croire en soi, le ciel est la seule limite, si
vous croyez suffisamment en vous alors vous arriverai au bout de vos
rêves.
Nous remercions la compagnie pour ce moment qu'il nous ont accordé
et le magnifique moment que nous avons passé.
Aujourd'hui la femme africaine est encore décrit comme étant la bête de somme de
l'Afrique, celle qui porte sur sa tête pied nus le développement de
tout un continent sans aucunes reconnaissance de la part des hommes.
Cet article donne une description très péjorative de la femme
africaine, et de la société africaine dans son ensemble, car elle
décrit les hommes africains comme de gros fainéants qui ne vivent
que des fruits du travail de leurs femmes.
C'est ainsi qu'est défini
la société traditionnelle africaine, les indépendances et la
modernisation ou plutôt la « copie conforme de ce qui se fait
dans les pays Occidentaux » a contribué grandement à
l'émancipation des femmes. Il est vrai que le développement des
villes a sans doute contribué à l'émancipation des femmes,
toutefois on ne peut réduire la femme africaine à une bête de
somme au pieds nus. On ne peut juger la société africaine en la
regardant à travers les yeux de la société Occidentale, en effet
les injustices dont son victimes les femmes sont les mêmes partout.
En Europe les femmes ont longtemps été considérés comme des
mineurs passant de l'autorité du père à celui du mari, sans
compter le droit de vote, celui de porter le pantalon et toujours
aujourd'hui les injustices retrouvés dans le monde du travail.
Ce
que les journalistes qui comparent les femmes africaines aux femmes
Européennes ne disent c'est que la révolution industrielle a
contribuer à l'émancipation des femmes, car en créant des
industries les femmes européennes ont abandonnés leurs travaux
domestiques et laborieux pour travailler dans les usines, car au fond ces femmes ont
besoin de faire vivre leurs familles. Ainsi avec la création des
entreprises et l'industrialisation des pays africains la femme
africaine va peu à peu changer son mode de vie, et prendre la place
qui est sienne dans la société.
On peut regretter qu'on ne parle de la femme qu'une fois par an, et
de la femme africaine encore moins, ainsi on va parler de ces femmes
qui font bouger le continent. On a parlé du printemps arabe mais on
ne parle jamais de la révolution que mène les femmes africaines ces
dernières années surtout en Afrique. Le développement du continent africain ces
dernières années se conjugue surtout au féminin, "la révolution rose".
Nkosazana Dlamini-Zuma
La révolution est d'abord politique avec des personnalités comme
Joyce Banda la présidente du Malawi, ou Nkosazana Dlamini-Zuma
présidente de l'Union Africaine ou encore Eleni Gabre-Mardhin
fondatrice de la bourse des matières premières d'Addis Abéba. Les
femmes Africaines font la révolution dans tous les domaines, on peut
même dire que c'est grâce à elle que l'Afrique a brillé ces
dernières années, que ce soit les athlètes, les femmes
milliardaires et les mécènes de l'art. La réussite de ces femmes
permet aussi de lutter contre les préjugés qu'on a sur les hommes
africains qualifiés de « machos », alors ce 21ème
siècle s'écrit de plus en plus au féminin.
Pour la semaine de la francophonie, la compagnie de danse Difekakopropose un spectacle sur la tragédie de Saartjie Baartman plus connue comme la "Vénus Hottentote".
Saartjie Baartman de son vrai nom Sawtche est une femme sud-africaine né aux alentours de 1789, en 1810 elle fut emmener en Angleterre où elle devient un phénomène de foire, exposer dans des cages à cause de ses formes très avantageuses et notamment son derrière. Elle est étudiée par les scientifiques dont Georges Cuvier zoologiste et anatomiste qui déclare qu'elle est la preuve de l'infériorité de certaines races. Elle mourut à Paris en 1815, à sa mort un moulage de son corps, son squelette, et ses organes génitaux sont réalisés et exposés au musée de l'Homme à Paris jusqu'en 1974. Ce n'est qu'en 2002 que la France restitua les restes de sa dépouille à son peuple en Afrique du Sud.
Ce spectacle présente la vie de Saartje Baartman en mêlant danse africaine, musique classique, et texte de poésie. Avec un accent particulier sur la mise en scène des hanches et du bassin et des fesses la chorégraphe Chantal Loïal met l’accent sur ce qui a causé la tragédie de cette femme. Au-delà du spectacle elle interpelle aussi sur les préjugés dont peuvent encore souffrir certaines femmes à cause de leurs derrières.
Ce spectacle est assez étonnant artistiquement car il fait rencontrer deux univers, les mouvements de danse africaine et caribéenne avec de la musique classique. Pour ce genre de spectacle on s'attend à ce que la musique soit plutôt de la musique sud-africaine mais comme tout s'agence bien on a plutôt une bonne surprise. J'encourage les artistes à faire de plus en plus ce mélange de genre, et pourquoi ne pas mettre de la musique africaine sur un balai....
Sababou c'est le film coup de coeur de la semaine, je sais que sur tous les sites panafricains on ne parle que de ce film alors inutile de vous dire ce qui se dit déjà partout sur "l'Afrique en mouvement".
J'ai adoré ce film, parce qu'au-delà du message très positif qu'il véhicule, et du combat des réalisateurs pour que le film voit le jour (trois ans de recherches de financement et de partenariat), pour un résultat plutôt sympa.
J'ai surtout aimé l'histoire de Rosine BANGALI, car elle montre que si on veut que les choses changent il suffit d'avoir de la volonté et pas toujours attendre que la révolution vienne d'en haut. Cette jeune élève qui a créé son ONG de défense des droits des enfants. Elle prend la peine d'expliquer et de discuter avec ses camarades des lois sur le droit des enfants qui existent, et elle a conscience que tout être humain a droit à une dignité. Cet exemple est très intéressant car il montre que la jeunesse africaine est pleine de ressources, et elle doit avoir plus confiance en elle et essayer.
"Ce sont les Africains qui changeront l'Afrique" cette phrase est dite et redite depuis au moins un quart de siècle, et on ne cessera jamais assez de la dire, car l'avenir du continent est dans les mains des personnes qui l'aime le plus, comprenne ses difficultés, sa complexité, et n'hésite pas à le défendre. L'Afrique est le continent le plus jeune du monde, c'est une force dont on a même pas conscience, et aussi une grande chance, j'aimerais qu'on est l'occasion de voir plus de Rosine BANGALI.
Vous l'aurez compris je recommande ce documentaire car les quatre personnages présentés, Rosine BANGALI, Michel YAO, Diabson TERE, et Tiken Jah FAKOLY sont très touchants et font un travail formidable que nous ne pouvons que féliciter.
Si vous parcourrez souvent youtube ou d'autres sites internet, alors il est possible que vous ayez vu des vidéos de groupes de danse souvent composés de jeunes qui mélangent les danses africaines traditionnelles et les danses en vogue ( hip-hop, danse) et qui mélange aussi différents types de musiques (afro, house, rap, hip-hop...). Certains de ces groupes sont beaucoup regardés sur le net, et connaissent même un certain succès, et on ne compte plus le nombre d'associations de jeunes qui dansent une ou plusieurs fois par semaine.
Il y a des groupes de filles, de garçons mais aussi des groupes mixtes, en général le groupe propose une chorégraphie avec ou pas des figures de style, puis les membres du groupe se présentent soit de manière collective (les filles ou les garçons), ou alors de manière individuelle avec des noms de scène.
Ces vidéos bien qu'amateurs révèlent un grand professionnalisme de ces groupes, d'abord les pas sont précis ce qui montre un sérieux de la part des personnes qui sont dessus, ensuite on peut parler d'un code vestimentaire, les vêtements cataloguent souvent les personnes, mais pour moi il s'agit d'un vrai "style" qui ne peut être simplement associé à un lieu, ou un quartier. Et pour finir la grande majorité des danseurs sont jeunes, voire très jeunes, si bien que la plupart d'entre eux ne se rendent pas compte de l'impact qu'ils peuvent avoir sur leur culture.
Si bien qu'aujourd'hui on a une culture africaine traditionnelle qui s'articule autour des danses traditionnelles comme le Mapouka, le Ndombole, ou la danse traditionnelle zouloue, cette culture s'oppose aujourd'hui à une vraie culture urbaine. Il est vrai qu'au fil du temps les danses traditionnelles africaines se sont toujours enrichis de plusieurs influences, la musique, la rencontre avec d'autres cultures, d'autres peuples et aujourd'hui les nouvelles technologies.
Aujourd'hui les danses encore plus qu'avant sont influencées d'abord par la culture américaine, la musique de club, et aussi une compétition acharnée pour la célébrité qui passe aussi par la création de "la nouvelle danse". Toutefois ce qu'on peut regretter c'est l'aspect éphémère de ces mouvements, tellement les jeunes qui les portes sont pressés pour s'inscrire dans la célébrité que beaucoup de cette culture populaire disparaît aussi vite qu'ils sont crées. Du coup souhaitons bonne chance à tous ces jeunes, artistes.....