lundi 5 novembre 2012

Pourquoi les séries africaines n'ont-elles jamais de suite?




Si vous êtes amateur des séries africaines comme moi alors vous devez sans doute partager ce sentiment de frustration, pas à cause du manque de séries ou de sites pour les regarder mais à cause de l'arrêt précipité des diffusions. En effet ces dernières années beaucoup de séries sont apparues dans l'univers cinématographique africain, Sah Sandra, Histoire d'une vie, Signature, Au-delà de tous soupçons et bien d'autres, ces séries sont en libre accès sur le site de TV5 ou sur Afromotion. À chaque fois le problème est le même, on a la première saison mais jamais la suite, les problèmes sont sans doutes complexes, mais pourquoi les cinéastes n'écrivent-ils jamais une saison, pourquoi faire une série sur plusieurs saisons, avec des intrigues qui se suivent si on sait qu'on est soumis à une pression souvent financière ?
Dans le registre comme bon exemple on peut citer la série burkinabé Les Bobodioufs, ou encore la série ivoirienne Docteur Boris, les épisodes sont indépendants les uns des autres, ce qui fait qu'on peut avoir plusieurs ou une seule saison sans pour autant frustré le spectateur. Il est vrai qu'aujourd'hui beaucoup de séries se déclinent en plusieurs saisons, comme les Experts (CSI), et bien d'autres séries européennes ou américaines, mais le problème en Afrique est souvent le manque de moyens alors pourquoi ne pas concevoir de courtes intrigues, ou alors faire des intrigues comme à Nollywood on développe un sujet dans quatre, cinq ou six films.
Toutefois je dois avouer que malgré le fait qu'elles ne vont pas jusqu'au bout, les séries africaines sont plutôt bien faites et agréable à regarder, on doit souligner le fait qu'elles sont de plus en plus proches de la société, et que les messages transmis sont moins lourds et moins moralistes, ce qui donnent des intrigues plaisantes. Sans compter le fait qu'on voyage visuellement dans ces séries, l'intrigue ne se passe plus dans une maison ou un bureau, ainsi on découvre Ouagadougou, ou Abidjan, Lagos, mais aussi Yaoundé et d'autres villes du continent.





                                                                 Hahn SIKI

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