mardi 31 janvier 2012

Parole d'un exilé


Veux-TU

Veux-tu du chant des parois meurtries
quand les vents D'est s'annoncent propices.....
Rien, pourtant de plus naturel,
Sauf, Ces pensées quelques peux nues des arbres
sans fruits pour les mures venues d'ailleurs
Un trop peux de places se fait dans
les cœurs pour les rancunes d'hier...


Veux-tu,
Plutôt sais tu encore l'âge de cette
main moite qui jadis battait le tambour
ancestral à l'angle des forets touffues...
Hors des années
L'âme intrépide des sondes vives revient sans
Salut des profondeurs divines
Et l'air frais fracas sur les carcans glacés
Un brin des ruisseaux sanguinolents
des gites au fond des abimes

Veux-tu
Toujours du champs des corps sans avis
L'âpre salut du mal entendu venu des Sibérie lointaines
et l'écho sourd du TAM-TAM d'Afrique
Ce souffle pauvre des pas indigo
que l'argile tiède cimente de boue Noire
Trop n'est-ce pas de destins Nubiles
aux soirs des crépuscules mourants

« A Man Thioub Yatera, Parole d’exilé dédié à toute l'Afrique »

Thioub Yatera est un artiste (peintre, poésie, musique) exilé mauritanien vivant à Nantes



1 commentaire:

  1. Ce poème est un cri d'appel à l'Afrique secoué par de nombreux vents, si bien qu'on peut parler de corps sans avis

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