samedi 5 mai 2012

Au diable le régime




Les beaux jours sont là et voilà le retour des régimes, sauf que cette année on a le choix entre la campagne politique et les différentes publicités pour perdre du poids. Alors moi je dis arrêtons tout cela, je suis petite grosse et j'assume, vous avez remarqué je n'ai pas utilisé les qualificatifs tels que ronde, ou encore toutes en rondeurs, ou alors celle que je préfère avoir des formes.




Non il ne s'agit pas d'un énième cri de colère, oui je suis en colère contre tous ceux qui nous demandent de faire un régime, il y a quelques années en pleine polémique sur les mannequins anorexiques les industries textiles ont fait l'apologie des rondeurs et du fait qu'il faut bien être dans sa tête, pour être bien dans son corps. Mais qui se souvient du nom d'un top model grande taille ? Combien y a t-il d'agences pour les tops models grande tailles, la réponse est simple très peu, en plus il est plus difficile d'être un top model grande taille, que d'en être un anorexique, mais ce sont les mêmes personnes qui vous disent d'être bien dans vos tête.



Quel hypocrisie comment doit-on se sentir bien si, l'industrie pharmaceutique et les différents diététiciens nous font nous sentir mal pour chaque calorie engouffré. 

Pourquoi passez sa vie à faire un régime, lâchez vous et assumez le, après tout qu'est-ce qui nous attends plus tard l'incontinence, les bas de contention et le dentier. On passe la première moitié de notre vie à se priver sachant que dans la seconde moitié nos efforts ne seront pas récompensés, quitte à choisir je préfères avoir une bonne moitié de vie, car face à la vieillesse on rencontre tous les mêmes problèmes, minces ou grosses.





S'il faut choisir mangerez vous un bon gigot ou alors un os, c'est comme ça qu'elles sont les femmes en rondeurs délicieuse comme un bon gâteau. Soyez bien dans vos corps et de temps en temps un bon cup cake remonte le moral.  










                                                Hahn SIKI

Bongo flava


 Bongo flava est le nom donné au hip hop Tanzanien, c'est un style de musique qui se développe dans les années 90s, sous l'influence de ce qui se fait aux USA, et les grands groupe de hip hop, arrivé en Tanzanie ce hip hop s’enrichit d'influences locales, les rythmes traditionnels, mais aussi le raggae, l'afrobeat, et le swahili est langue dans laquelle il s'exprime.




Bongo flava est dérivé de bongo flavour, bongo est un pluriel du mot swahili ubongo, qui veut dire cerveau. Cette métaphore du cerveau est un rappel au talent et effervescence qui vient de la rue, surtout des grandes villes comme Dar es Salam.

Radio One's 99,6 fm, est une radio privée de Tanzanie, c'est la première a avoir évoqué et crée le terme bongo flava en 1996. Dj Mike Mhagama a inventé le nom bongo flava, pour différencier le hip hop américain et ce qui était fait localement par les jeunes artistes tanzaniens, mais qui était dépourvue d'identité. 




Au début le phénomène est relayé par les radios, bien avant les clips vidéos ce sont les dj qui ont crus au talent des jeunes de Dar es Salam. Les jeunes ont aussi beaucoup contribués à la popularisation du phénomène, en organisant des battles et mini concerts dans les rues ou sur les plages de la ville, en groupe ou en solo. C'est ainsi que le phénomène va attiré les milieux de spectacles, ses représentants et les discothèques vont chercher à encadrer le mouvement.




Un des premiers groupe de bongo flava est le Mawingu band (groupe Mavingu), qui est assez populaire au début des années 1994. Aujourd'hui on ne compte plus leur descendants, Ali Kiba, Gangwe Mobb, Mr II, ou encore Lady Jaydee . Ce style a conquis toute la région, surtout que le swahili est parlée dans tous l'Est de l'Afrique, quand on parle de bongo flava aujourd'hui, il reste l'identité tanzanienne mais ça peux aussi servir de référence au hip hop kenyan, ou encore ougandais.