Il
existe une multitude d'arts locaux qui résulte d'une grande
diversité culturelle, issu des différentes traditions rencontrées
sur le continent (nord, sud est, ouest...). D'une manière générale
l'art Africain est divisé en catégories, l'art traditionnel,
contemporain, le tissage, l'école du « poto-poto »,
l'artisanat, les masques, les bijoux certains experts y ajoutent les
instruments de musique comme le djembé et tous ce qui est art du
futur.
Pour
comprendre l'art africain, il ne faut surtout pas le regarder avec
des yeux d'occidentaux ou essayer de le faire rentrer dans des
critères déjà établis, il faut plutôt le sentir. Jean-claude
Gouigoux disait qu'il est erroné d'utiliser le mot comprendre pour
l'art africain, car ce dernier à échappe à deux grandes
contraintes retrouvés en occident: le rationalisme qui c'est imposé
après la renaissance, et l'influence judéo-chrétienne qui selon
lui apporte une certaine liberté aux artistes vis à vis de
certaines notions. Bien que cela soit à relativiser à cause du legs
de la colonisation et des grandes religions présentent sur le
continent.
Jusqu'au
19ème siècle l'art Africain est plutôt méprisé, ce dernier a
acquis ses lettres de noblesses avec les cubistes, Picasso était un
grand collectionneur d'objets d'art africain. Matisse, Denain et les
autres peintre cubistes ne voyaient plus cet art comme des objets de
curiosités rapportés par les colons, mais de l'art à part entière.
Cette rencontre influencera par la suite le vocabulaire cubiste et
son style.
Au
20ème siècle l'art africain est abordé sous deux aspects la
fonction et l'esthétique, les objets d'art sont un trésor pour
l'ethnologie car c'est un moyen d'apprendre d'avantage sur les
peuples africains, tout en continuant de s'affirmer dans le monde de
l'art.
Hahn Siki
Pour en savoir plus:
-
- Alain-Michel Boyer, Les arts d’Afrique, édition Hazan, 2006, Michigan
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